samedi 15 janvier 2022

 

Un Bicentenaire en précède un autre…

                    Nous voici de nouveau en fête…

Le 3 février 2022



La Sainte-Famille de Bordeaux célèbrera les 200 ans de la Bénédiction Miraculeuse de 1822

 

 

 

 

 

 

 

 


UN EVENEMENT FONDATEUR

Le 3 février 1822, comme il est retenu par son ministère, à la paroisse Sainte Eulalie, l’abbé Delort remplace Pierre-Bienvenu NOAILLES, le fondateur de la Sainte - Famille de Bordeaux pour donner la Bénédiction du Saint Sacrement dans la chapelle des Sœurs, 22-24 rue Mazarin, à Bordeaux.

Pendant vingt minutes, les participants peuvent contempler, se substituant à l’hostie exposée pour l’adoration, le buste d’un homme jeune, au visage lumineux, très beau, s’inclinant avec bonté vers l’assemblée recueillie et paisible.

Sœur Milady Peychaud ne voit rien, mais entend Quelqu’un lui dire :

« Je suis Celui qui suis »

A l’annonce de pareils événements, Monseigneur d’Aviau, archevêque de Bordeaux, réservant son opinion, charge le Vicaire général, l’abbé Barrès de procéder à l’enquête la plus minutieuse. Les témoignages recueillis, sincères, humbles, concordants, l’inclinent à reconnaître l’authenticité du prodige.

Fortifiée par la manifestation visible de la présence divine dans l’Eucharistie, et la paix succédant aux angoisses des débuts, la Sainte-Famille se développe rapidement. Attentive aux appels du Seigneur, elle essaie de faire face aux innombrables nécessités de l’après-révolution française.

*

***

« J’atteste toutes ces choses en présence de Jésus, Marie et Joseph, afin que nos sœurs conservent le souvenir d’une si grande faveur ; qu’elles s’excitent à une grande dévotion envers notre Sauveur et qu’elles aient un grand courage pour travailler à leur œuvre, bien persuadées que Notre Seigneur est toujours avec nous, sous les espèces eucharistiques, bien que nous ne puissions pas toujours le voir des yeux du corps comme il m’a fait la grâce de le voir… »

Catherine Aimée Noailles, Mère Trinité 6 février 1822

Bien plus tard…en 1986

« Je souligne l’importance de l’effort que vous faites pour garder la mémoire dans la Sainte-Famille et plus largement dans l’Eglise d’un événement qui, dès le début, a encouragé le Père Noailles dans la mise en œuvre de l’intuition de son cœur de prêtre. »

« L’Eglise célèbre l’Eucharistie, mais c’est l’Eucharistie qui fait l’Eglise. Le miracle de 1822 nous le rappelle de manière sensible. » 

                                                                       Monseigneur Marius MAZIERS

Aujourd’hui encore :

Pour les membres de la Sainte-Famille de Bordeaux, le 3 février 1822 est plus qu’un pur événement historique ; c’est un événement qui porte des fruits durables, une bénédiction spéciale qui appelle à une louange incessante et à une joyeuse action de grâces car : « Le Seigneur a fait pour nous des merveilles ; nous sommes dans la joie » (Ps 126,3).

Notre Dieu est un Dieu qui a librement choisi d’être Dieu-avec-nous, un Dieu qui entre au fond de nos vies humaines et est profondément touché par la détresse humaine.

En Jésus de Nazareth, cette "divine solidarité" devint pour nous, aussi visible que la clarté du jour. Les évangiles sont remplis de la compassion rayonnante de Dieu dans les paroles, les actes et la présence de Jésus. C’est le même Jésus qui marchait sur les chemins de Galilée qui descendit rue de Mazarin, ce 3 février 1822 pour nous dire qu’il est avec nous et qu’il le restera toujours !




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire